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Aux Mésanges

Aux Mésanges

Chambres d'hôtes à quelques kilomètres de Dijon

Publié le par Aux Mésanges
Publié dans : #Pour découvrir la région

A voir dans les alentours de Nuits-Saint-Georges, le site gallo-romain de l'Ecartelot, dans la forêt d'Arcenant. L'accès y est libre et permanent (éviter l'hiver en période de chasse) et a révélé la présence d’une exploitation agricole gallo-romaine à proximité immédiate d’un temple et de ses bâtiments annexes. Installé dans un environnement rural, le site est proche de deux voies romaines et de sources naturelles. Un sentier forestier vous mène jusqu’à ces vestiges mis en valeur par des panneaux explicatifs.

Autre curiosité historique, les dolmens de Ternant, à l'Ouest de Nuits-Saint-Georges, sur la route entre Ternant et la Ferme de Rolle, sont deux très beaux dolmens remontant à 2000 av. J.C. auraient pu servir de sépultures collectives.
 

A l'approche de Corgolin, le château de Cussigny vous ramène dans l'ambiance du XVIIIe siècle avec le colombier et les communs encadrant les corps de logis aux façades identiques couronnées de frontons et dotées d'un éclairage au gaz. Un chemin de fer forestier assure l'entretien et l'exploitation du parc. Jardin à la française avec charmilles anciennes et ifs taillés en pièces d'échecs, dessiné par un élève de Le Nôtre au XVIIIe siècle.

La route des Vins vous mènera ensuite à Beaune, capitale des vins de Bourgogne, où vous pourrez admirer les Hospices de Beaune, appelé également l'Hôtel-Dieu de Beaune du fait d'être un ancien établissement hospitalier du XVe siècle, devenu aujourd'hui musée.

Sa fondation par le chancelier Nicolas Rolin remonte à 1443. Il est célèbre, tant par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux vignoble bourguignon dont la production est vendue aux enchères sous le nom de Ventes des Hospices de Beaune. La façade extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de la cour centrale avec ses toits en tuiles vernissées et celle de l'intérieur de l'édifice.

Au coeur de la vieille ville, la collégiale Notre-Dame est l'une des dernières grandes églises romanes de Bourgogne. Dans son choeur, vous pourrez apprécier, grâce à une visite guidée, cinq tapisseries relatant la Vie de la Vierge Marie du XVème siècle magnifiquement bien conservées.

Enfin, toujours à Beaune, le musée du vin de bourgogne, i
nstallé dans l'ancien Hôtel des Ducs de Bourgogne, vous propose l'histoire de la vigne depuis l'antiquité jusqu'à aujourd'hui. A découvrir : le travail du vigneron et du tonnelier, les rites et coutumes liés au vin et également de nombreux pressoirs du XVI au XIX ème siècle ... sans oublier une superbe collection de tapisseries de Jean Lurçat et Michel Tourlière.

Après avoir quitté Beaune, le v
illage de Savigny-lès-Beaune  se dresse sur votre route avec son église romane qui cache une fresque du XVème siècle de Pierre Spicre. Au fil des ruelles, gravés aux frontons des maisons, des proverbes et dictons vantant les qualités des vins du pays, le Château de Savigny bâti en 1340 pour le duc Eudes vous attend pour vous dévoiler ses nombreux musées. Le manoir de Nicolay vous ouvrira ses portes sur un magnifique jardin à la Française.

Enfin le point de vue du cirque du Bout du Monde, ponctuera votre voyage. M
agnifique reculée jurassienne près de Beaune sur la commune de Vauchignon, le cirque du bout du monde est composé d'une cascade et de spectaculaires et majestueuses falaises de calcaire du haut desquelles vous apercevrez, peut être, des faucons et autres oiseaux locaux. La Cozanne, dans le lit duquel vous pourrez marcher lorsqu’elle est à sec, a creusée pendant des millions d’années la grotte de la Tournée et sa galerie de 50 mètres.

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Publié le par Aux Mésanges
Publié dans : #Pour découvrir la région
Envisagé dès le règne de Henri IV, creusé à partir de 1775, il ne fut ouvert intégralement à la navigation qu'en 1832. Une ouverture partielle eut néanmoins lieu dès 1808 entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne, offrant ainsi un accès à la Saône, et, par là même, au sillon rhodanien à la capitale des Ducs de Bourgogne. Ses écluses bénéficièrent d'une modernisation en 1882 par leurs mises au gabarit Freycinet.


Authentique exploit technique et chef-d’œuvre de génie civil pour l'époque, cette voie d'eau, n'a, d'une manière générale, jamais été tout à fait à la hauteur des ambitions de ses promoteurs. Son trafic de marchandises fut même, après une première période d'expansion de 1832 à 1850, quelque peu décevant. L'étroitesse et la singularité du tunnel de Pouilly en Auxois, ne permet pas à deux péniches de se croiser. Des convois de plusieurs péniches devaient donc être constitués pour le franchir dans un sens puis dans l'autre, entraînés par un toueur que l'on peut encore observer à Pouilly-en-Auxois, limitant considérablement la fluidité du trafic. De nos jours, ouvert d'avril à fin octobre et exclusivement destiné à la navigation de plaisance, il est devenu en quelques années un des atouts majeurs du tourisme en Bourgogne.


Le Canal de Bourgogne
réunit les rivières de la Saône et de l'Yonne. C'est la voie navigable la plus directe pour aller de Marseille ou de Strasbourg à Paris. Sa longueur est d'environ 242 kilomètres parsemée de 191 écluses. Il commence à Saint-Jean-de-Losne sur la Saône, suit les contours de la vallée d'Ouche et s'élève par Dijon, Pont-de-Pany, Pont- d'Ouche et Vandenesse, jusqu'à Pouilly où se trouve le bief culminant. Après avoir traversé la montagne de Pouilly, le canal descend par les vallées de la Brème et de l'Armançon, à Vénarey, Montbard, Ravières, Ancy-le-Franc, Tanlay, Saint-Florentin, Brienon et Laroche où se trouve son embouchure dans l'Yonne.

Le canal de Bourgogne est de tous les canaux exécutés parmi les anciens et les modernes, celui dont le point de partage ou le bief culminant est à une plus grande élévation au-dessus du niveau de la mer. Il est plus élevé que la Saône à Saint Jean-de-Losne de 199 mètres, que l'Yonne à La Roche de 300 mètres. Les biefs inférieurs sont remplis avec l'eau provenant des rivières de l'Ouche, de la Brème et de l'Armançon. La partie du canal comprise dans le département de l'Yonne est rendue navigable au moyen de cinq prises d'eau faites dans l'Armançon; la première à Rougemont, la seconde à Ravières, la troisième à Ancy-le-Franc, la quatrième à Tonnerre, la cinquième à Germigny: elle reçoit en outre les eaux de plusieurs ruisseaux. Parmi les ouvrages d'art, on remarque celui de Montbard sur la Brème, celui de Pont-d'Ouche sur l'Ouche
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